Si la vocation première de Chèvreloup est de présenter des arbres des régions tempérées, le domaine accueille aussi des collections tropicales sous serres, destinées à la recherche et à la conservation d'espèces menacées. Elles ne sont accessibles qu’en visite guidée.
Des collections de référence
Construites à partir de 1985 pour accueillir des collections de plantes exotiques trop à l'étroit au Jardin des Plantes de Paris, les serres tropicales abritent près de 7 000 plantes représentant plus de 4 400 espèces.Couvrant 6 000 m², plusieurs chapelles de verre et tunnels plastiques recréent des climats variés depuis les zones désertiques jusqu'aux forêt tropicales humides de montagne.
Parmi les groupes les mieux représentés, se pressent les orchidées avec 634 espèces sur les 30 000 connues, les fuchsias avec 53 espèces sur les 105 décrites, les pélargoniums avec 137 espèces sur plus de 400 espèces documentées, les sabals, palmiers d'Amérique centrale et des Caraïbes avec 11 espèces sur 16 recensées dans la nature. Une très grande richesse aussi de plantes des zones arides comme les aloès (112 espèces) et une large diversité de plantes d'Afrique du Sud avec 412 espèces. Enfin une remarquable collection de plantes malgaches (271 espèces) vient compléter ce bel ensemble d'espèces sauvages.
La biodiversité d'origine cultivée est quant à elle représentée par des cultivars (variétés obtenues par l'Homme) de fuchsias (412) et de pélargoniums (288 à feuillages colorés ou panachés).
À l'usage des chercheurs
À disposition des chercheurs au quotidien, les serres tropicales sont accessibles sur demande pour les groupes de professionnels, les sociétés ou les associations d'amateurs ; les serres ne sont pas ouvertes au public sauf lors de visites guidées, qui sont régulièrement organisées les lundis avec des thématiques variées.